La transparence n’est pas une priorité pour le rectorat de Lille
Le dernier CHSCT A du mandat s’est réuni le mercredi 7 novembre. En préambule, la FSU a été la seule organisation à faire une déclaration préalable.
A cette occasion, elle a tenu à interpeller le rectorat sur les conditions de travail dégradées dont témoignent sur les réseaux sociaux sous le hashtag "Pas de vague" de nombreux collègues suite à l’agression d’une enseignante de Créteil
« L’omerta est derrière nous » a déclaré le secrétaire général . L’ordre du jour aurait dû permettre de passer des paroles aux actes car la séance visait à étudier le plan académique de prévention des risques pour l’année à venir. Depuis plus d’un an, les mandataires CHSCT attendent la dématérialisation du registre Santé et sécurité au travail (RSST) qui permet à tout personnel de consigner en établissement une situation de travail dégradée ou un problème lié à la sécurité.
La FSU a rappelé que la dématérialisation permettrait un accès facilité, un possible regard du rectorat sur les difficultés de terrain qui ne trouvent pas toujours de réponse, et enfin la possibilité pour les représentants des personnels au CHSCT d’avoir accès à toutes les informations nécessaires sur la sécurité et les conditions de travail. Devant notre insistance, le président de la séance a dû reconnaître que la mise à disposition d’un registre dématérialisé n’est pas la priorité de l’Académie de Lille.
Pourtant de nombreuses académies ont mis en ligne le registre santé et sécurité au travail. Ce qui n’est pas remonté n’existe pas. Pourquoi ce refus de transparence de l’Académie de Lille ? le Snes avec la FSU vous invite à témoigner sur toutes les situations de travail consignées dans ces registres et qui n’ont reçu aucune réponse.
Lire la déclaration FSU au CHS CTA du 7 novembre 2018 :