Selon le ministère, les pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) devaient assurer trois grands objectifs :
=> Un « accompagnement défini au plus près des besoins de chaque élève » ?
Sur le terrain, un grand nombre d’AESH - si ce n’est la quasi-totalité - a vu le nombre d’élèves à suivre se multiplier par deux, voire trois... Comment peut-on accompagner efficacement « au plus près des besoins des élèves » dans ces conditions ?
=> « Plus de réactivité et plus de flexibilité dans l’organisation de l’accompagnement ».
Traduction : les accompagnants deviennent un matricule, un nombre d’heures (24h en moyenne) et les établissements sont des cases dans un tableau. Et tant pis pour la continuité des relations pédagogiques...
=> Une « professionnalisation des accompagnants et une amélioration de leurs conditions de travail »
Une blague du Ministre ! Aucun.e AESH n’a vu ses conditions de travail s’améliorer avec les PIAL. Au contraire, les accompagnant.e.s sont corvéables à souhait dans la mesure où on leur demande une flexibilité professionnelle comme jamais auparavant (mobilité kilométrique, intervention sur plusieurs niveaux et établissements...). Des AESH en cumul d’activité voient leur vie professionnelle chamboulée. En bref, aucune reconnaissance, pas de statut, et surtout un salaire qui laisse les AESH dans la pauvreté ! Où est donc cette professionnalisation et l’amélioration des conditions de travail ?
19 octobre 2021 - JOURNÉE NATIONALE D’ACTION DES AESH
Et une adresse mail dédiée pour les AESH exerçant principalement/totalement en collège/lycée : [email protected]
Kevin Plouviez