[MAJ du 28/06
La section académique s’est adressée au rectorat concernant les convocations pour les oraux de rattrapage]

De nombreux problèmes nous sont signalés :

– l’arrivée tardive des convocations cette année (contrairement à l’an passé) qui oblige les collègues à s’organiser en dernière minute. Ne pas hésiter à contacter le DEC (adresses mails sur les convocations) ou les IPR et à mettre le SNES en copie ([email protected]) en cas d’organisation trop compliquée à gérer (exemple : garde d’enfants) du fait de la communication trop tardive des OM. 

– hormis pour la Philosophie, les règles de la péréquation promise entre les différentes missions (correction d’écrits de spécialité et de l’EAF, oraux de l’ EAF, interrogations du Grand Oral) ne sont toujours pas connues à 10 jours du coup d’envoi des épreuves. On espère qu’elles existent et qu’elles sont mises en pratique mais un tel manque de transparence n’est pas rassurant alors que l’an passé, le rectorat avait pu produire cette grille.

– l’absence de mention du nombre de copies à prendre en charge ou tout au moins d’un ordre de grandeur. L’an passé, on connaissait le nombre de correcteurs dans le jury et le nombre de copies total que ce même jury devait prendre en charge : pourquoi ce qui a été possible l’an passé, ne le serait plus cette année ? L’administration ne prend pas en compte cette demande légitime d’être sécurisé sur ces aspects après les échecs du bacatastrophe des dernières sessions.
Mais nous avons interpellé le rectorat et celui-ci a adressé un courrier à tous les collègues...qui ne leur a pas toujours été transmis ; nous le publions même si des questions subsistent.

– le calendrier serré des corrections de copies en spécialité (mise à disposition le vendredi 21/06 et début des interrogations pour le GO à partir du 27). S’il se confirme que les lots ne dépassent pas 30 copies pour les collègues qui assument les deux missions, le rectorat aura bien respecté la revendication de 10 copies/jour ouvré mais il risque d’y avoir des exceptions. Il faut alerter le SNES pour signaler des situations intenables.

– une non-prise en compte des consignes données par le rectorat aux chefs d’établissement pour accorder une demi-journée banalisée supplémentaire pour les correcteurs de l’épreuve de culture générale en BTS. Faire intervenir le S1 ou les collègues en équipe pour dénoncer la situation.

– une non-prise en compte des consignes données par le rectorat aux chefs d’établissement de ne pas mobiliser les collègues de lettres et de philosophie sur les surveillances de bac., y compris de spécialités (cf. texte dans l’article en lien ). Ce n’est pas le rectorat qui établit ces convocations, c’est l’établissement. Certains chefs d’établissement prétendent qu’il est nécessaire de convoquer des collègues de lettres pour l’EAF (14 juin) et de philosophie (18 juin) pour faire face à d’éventuelles erreurs de sujet ; c’est faux. Faire intervenir le S1, le S3 ou les collègues en équipe pour imposer que les directions appliquent la consigne rectorale.

La réforme Blanquer n’a toujours pas réussi à stabiliser le bac après 5 sessions. Une telle situation, au-delà de la question des moyens dédiés aux services des examens des rectorats pour prendre en charge l’examen, est révélatrice aussi du mépris pour les élèves et pour les enseignants qui a mené les différents ministres de Macron à imposer leurs arbitrages sans jamais vouloir les négocier avec la profession. Cette année encore, les organisations syndicales et disciplinaires avaient alerté sur la lourdeur des programmes à traiter intégralement pour la première fois, et sur le risque d’encombrement du calendrier des épreuves de fin d’année alors qu’il suffisait d’avancer un peu l’écrit de philosophie et/ou de spécialité.

https://www.snes.edu/article/bac-2024-ni-fait-ni-a-faire/

https://www.snes.edu/article/communiques/bac-2024-a-limpossible-nul-nest-tenu/

Nous intervenons régulièrement au rectorat, en cas de problème que vous nous signalez.

Par ailleurs, nous actualisons régulièrement cet article :

https://lille.snes.edu/Comite-de-suivi-des-examens-du-17-mai-2024.html

Plus que jamais, le SNES FSU exige la mise à plat des réformes Blanquer !