A l’initiative de la FSU, le CTA relatif aux mesures d’emploi, et donc aux suppressions de postes d’enseignants pour le premier et le second degré, ainsi qu’à la mise en œuvre des nouvelles modalités de gestion de la mobilité des personnels et donc la suppression de la compétence des élus des personnels dans les opérations de mutation, a été boycotté par l’ensemble des organisations syndicales (FSU, SGEN, UNSA, CFDT).

La FSU, le SGEN et le SNALC ont exprimé au travers d’une déclaration commune leur refus de siéger dans ce contexte de destruction du paritarisme et de suppression massive (pour la troisième année consécutive) de postes au sein de l’académie alors même que les effectifs d’élèves ne cessent d’augmenter. L’Unsa-Education a fait le choix de ne pas s’associer à la déclaration commune.

L’administration a déjà annoncé le report du C.T.A. au jeudi 30 janvier après midi, ce qui aura pour conséquence une communication plus tardive des DGH des lycées, puisque le rectorat refuse, cette année encore et en contravention avec les textes, de les communiquer avant la réunion du CTA.
Les CT départementaux (DGH des collèges et Segpa) seront reconvoqués après le CTA, à partir du 31 janvier.
Autrement dit, les Commissions permanentes et les Conseils d’administration relatifs aux TRMD ne sont pas censées se tenir avant le jeudi 30 janvier dans les lycées, avant le 31 dans les collèges.