La FSU et le SNES sortent confortés des élections professionnelles tandis que les organisations syndicales qui avaient le plus soutenu les aspects emblématiques de la réforme du lycée (l’UNSA et le SGEN CFDT) sont désavouées. Le ministre ferait donc bien de nous écouter, lui qui a souhaité maintenir le passage des épreuves terminales de spécialité en mars.
Enseignant.es et élèves sous pression, programmes pas toujours allégés et très critiquables, perte de sens et de cohérence, désagrégation du groupe classe, évaluation permanente et pression du
contrôle continu, mal-être des élèves… nous avions bien raison de dénoncer dès le début ces réformes. Et ce ne sont pas les séances de sophrologie ou de yoga qu’on voit partout fleurir ou les GPDS (Groupe de Prévention du Décrochage Scolaire) qui viendront compenser ce chaos.
Nous portons plus que jamais :
=> une remise à plat totale des réformes du bac et du lycée ;
=> un lycée avec des séries rénovées et attractives ;
=> un lycée ambitieux et émancipateur, fondé sur l’expertise des enseignant.es.
continuons de porter le combat collectif pour des épreuves terminales en juin : réunion de nos instances en janvier sur le lycée, pétition à signer, actions pour le bac en juin.
Vincent Perlot
Signez la pétition : https://www.snes.edu/agissons/petition-intersyndicale-pour-le-report-des-epreuves-de-specialite-en-juin/