Défendre ses droits dans les établissements
Le Snes-FSU intervient régulièrement au sein des établissements car les difficultés spécifiques des AED sont légion au quotidien :
– 41 h par semaine à temps plein, qui entravent le suivi assidu d’une formation ;
– horaires modifiés sans tenir compte des contraintes de la vie personnelle ;
– non-respect de la pause méridienne pourtant garantie par le code du travail ;
– non-respect des heures dues pour la formation et/ou du droit à absence pour concours et examens ;
– contrats non renouvelés sans justification pour certain.es, au prétexte de congé maternité à venir pour d’autres...
Sur tous ces sujets, les militant.e.s du Snes-FSU se mobilisent à vos côtés. Ils et elles vous informent, vous aident à défendre vos droits, et peuvent sur votre demande vous accompagner lors d’entretiens avec vos chef.fe.s d’établissement ou avec les services du rectorat.
Défendre ses droits dans les instances
Le Snes-FSU intervient également pour défendre les AED au sein de plusieurs instances représentatives : la commission consultative paritaire et le Conseil Social d’Administration (CSA, ex-CTA).
C’est au sein de ces instances consultatives, qui seront renouvelées à l’issue des élections professionnelles (du 1er au 8 décembre), que les organisations syndicales peuvent intervenir pour défendre et porter les revendications collectives et individuelles des personnels, et lutter contre les décisions arbitraires de certains.e.s chef.fe.s d’établissement voire de l’administration elle-même.
Dans le cadre politique des CSA, le Snes- FSU ne cesse de porter la voix des AED : conditions de travail et d’exercice, recrutement, absence de perspectives professionnelles, formation, créations d’emplois d’AED en nombre suffisant, etc.
A l’échelle académique, les interventions du Snes, avec la FSU, ont récemment permis d’obtenir la mise en place de la formation statutaire des AED au sein de Plan Académique de Formation, ou encore de dénoncer les nombreuses dérives managériales qu’a subies la catégorie pendant ces deux années de crise sanitaire, et ainsi garantir les droits des personnels notamment concernant leur temps de travail.