Au collège Jules Verne de Grande Synthe, l’ensemble des AED (11 personnes) s’est vu signifier son non renouvellement lors de la sortie du confinement... et, ce, sans qu’aucune autre explication ne leur soit donnée que "ne pas faire de jaloux". Alerté par la section académique fin juin, le rectorat n’a pas trouvé d’autre réponse à donner fin août qu’un retour purement administratif : c’est autorisé, ce sont des CDD, ce ne sont pas des licenciements.
On appréciera la sensibilité à la question sociale de l’emploi des jeunes en cette période particulièrement critique. Kafka aurait adoré.
Pour ne pas faire de jaloux, on pourrait aussi imaginer que la principale, pleine d’humanité, par solidarité, mette fin à ses propres fonctions. Après tout, une des missions d’un chef n’est elle pas de favoriser la stabilité des équipes ?
Il est toujours curieux d’observer comme ceux qui bénéficient de la stabilité de l’emploi trouvent qu’il est normal d’en priver les autres....

Rappelons que le CA a son mot à dire sur les modalités de recrutement des AED. Il est possible de faire voter le prolongement automatique des contrats sauf souhait contraire des AED, cela peut être protecteur en cas de problème.
En effet, la circulaire du 19 juin 2003 indique au point II.4.1 : « […] le chef d’établissement soumet à la délibération du CA le projet de recrutement des AED […] »

C’est donc un sujet dont il faut s’emparer, notamment en en faisant une question diverse au Ca.

La section académique continuera à lutter contre de telles pratiques et à les dénoncer publiquement.