Depuis la loi de 2005, puis la circulaire de 2019, l’inclusion d’élèves à besoins éducatifs particuliers ne cesse de se développer. Ainsi, nous vivons des situations d’enseignement de plus en plus complexes, pris entre la volonté de bien faire notre métier et le sentiment du travail mal fait, ce qui induit mal être et risques psychosociaux. Les injonctions à faire toujours plus avec moins, notamment depuis la mise en place des PIAL, sont ressenties comme de la maltraitance institutionnelle. Comment mener à bien notre mission avec des effectifs surchargés ? Les DASEN Nord et Pas-de-Calais refusent toujours par exemple de comptabiliser les élèves d’ULIS inclus dans les classes ordinaires.
Pour une école réellement inclusive qui préserve la santé des personnels, le Snes-FSU revendique :
– le respect de la loi qui comptabilise les élèves d’ULIS dans les classes ordinaires ;
– des allègements d’effectifs dès lors qu’il y a inclusion dans une classe ;
– la création des structures et dispositifs dans tous les types d’établissement (SEGPA, ULIS, UPE2A) ;
– la formation et le recrutement d’AESH titulaires de la Fonction publique ;
– la suppression des PIAL qui entraînent une mutualisation néfaste des AESH.
Magali Laumenerch, Marie Cattelain