Les commissaires paritaires ont quitté la séance à 17 h suite à un désaccord avec l’administration dans la façon de traiter les néo-titulaires : le rectorat tente en effet d’imposer un changement de règles pour l’affectation des néotitulaires en établissement APV sans que cela n’ait à aucun moment été discuté, ni porté à leur connaissance ou à celle des élus. Lors de la formulation des vœux la question d’accepter ou non les APV n’a jamais été posée aux candidats à mutation. Le rectorat fait l’amalgame entre les 28 établissements du réseau ambition réussite (RAR) et les 100 établissement APV d el’académie, ZEP ou sensibles (67 pour le Nord, 33 pour le Pas de Calais).
Quelles conséquences ?
– l’administration choisit donc à la place des collègues de ne pas les affecter sur un établissement APV dans leurs vœux communes ou groupes de communes, au risque de les dégrader géographiquement (un collègue passe de son vœu 2 à 14, d’autres partent en extension)
– L’administration préfère également les affecter sur des postes en zone de remplacement non demandés plutôt que sur un poste fixe APV demandé dans un vœu large, les plaçant dans une position professionnelle instable pour débuter leur carrière (connaissance tardive de l’établissement de rattachement le 9 juillet, du remplacement à la rentrée, … un remplacement court ou à l’année n’excluant pas les remplacements en APV, sur plusieurs établissements ou hors discipline) alors qu’ils n’ont à aucun moment sollicité un poste de TZR.
– Cette interprétation des textes (contraire à ce qui était pratiqué jusqu’à présent, contraire aux conseils mêmes du rectorat qui indique dans sa circulaire qu’il vaut mieux faire des vœux larges pour éviter l’extension !) n’a commencé qu’à partir de l’anglais, alors que d’autres disciplines étaient déjà passées et que des néotitulaires avaient été affectés en APV sans l’avoir demandé.
– Enfin, la démarche est contraire à la volonté formulée dans le BO d’affecter prioritairement en APV et de stabiliser les équipes
Nous demandons l’arbitrage du recteur sur cette question qui a des conséquences importantes pour les mutations par effet de chaîne, mais aussi sur les établissements qui vont se retrouver avec des postes vacants et sur les moyens en remplacement qui vont être amputés dès le mois de juillet par l’envoi de TZR sur ces postes.