A quelques jours de la fin de la campagne 2024 d’accès à la classe exceptionnelle, le Snes-FSU interpelle Madame la Rectrice, et le service RH du rectorat, sur l’aspect opaque et inégalitaire des nouvelles modalités, notamment lors de la pose des avis par les évaluateurs. Le Snes-FSU ne manquera pas de revenir sur ces modalités et certaines situations lors du bilan qui sera fait de cette première campagne.
Pour le Snes-FSU, les modalités d’accès à la classe exceptionnelle doivent être identiques pour tous les personnels, quelle que soit la discipline, quel que soit l’établissement. C’est l’ensemble de la carrière qui doit être pris en compte et pas seulement les dernières années. En fin de carrière, un agent a des raisons d’être fatigué, peut rencontrer des problèmes de santé, il peut avoir moins d’allant qu’à une autre période de sa carrière. Certains ou certaines peuvent avoir des difficultés, mais cela ne signifie pas qu’ils ou elles travaillent moins sérieusement. Et surtout, ça ne les ferait pas travailler mieux de leur barrer l’accès à la classe exceptionnelle. La quasi totalité des collègues font leur travail consciencieusement, malgré des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, ils doivent accéder à la classe exceptionnelle. Le ministre Pap Ndiaye s’était engagé à répondre à la problématique du déclassement salarial des milieux et des fins de carrière, et de la perte d’attractivité de nos métiers, notamment en fluidifiant l’accès à la classe exceptionnelle. A ce titre, accéder à la classe exceptionnelle devrait être l’évolution normale de la carrière et se concrétiser sans barrière.