Après le 30, il faut poursuivre notre mobilisation pour empêcher le gouvernement de poursuivre sa politique. Mercredi prochain, action contre les annonces de la diminution des postes aux concours.
Malgré les difficultés et les doutes, l’action a permis de mobiliser de façon intéressante les personnels contre la politique ministérielle.
Les taux de participation à la grève ont varié selon les établissements et les catégories. Les taux les plus élevés se retrouvent en lycées, chez les enseignants, les MISE. Les collèges ont un peu moins suivi le mouvement, mais les chiffres restent supérieurs à la participation dans le primaire et surtout les lycées professionnelles. Au total, le taux moyen a tourné entre 30 et 40 % chez les enseignants.
La manifestation a été également réussie, avec environ 3500 participants. Les personnels de l’EN représentaient la grande majorité des manifestants, et la FSU était de loin la plus représentée.
Cette grève est donc le signe que la mobilisation reste forte, et que le gouvernement ne peut espérer faire passer ses réformes sans difficultés. Il faut poursuivre cependant, chercher des formes d’actions spectaculaires, sans recourir à la grève et sans exclure ce moyen.
Un rendez vous est déjà fixé, même s’il faut le préciser : chaque mercredi, la FSU rendra publique par des actions ciblées sur les différentes catégories. Mercredi prochain, action sur les recrutements, après les annonces catastrophiques sur les postes mis aux concours, qui connaissent une baisse dramatique.
Il s’agit d’une action nationale, et nous prenons contact avec le SNEP, le SNESup et l’UNEF, avec la proposition d’un rassemblement devant le rectorat. Nous enverrons des messages pour préciser les formes, mais nous faisons appel à chacun pour alimenter par des propositions de tracts, d’actions, et par une participation significative. Il serait bon d’être présent sur tous les campus.
Au plan national, le SNES a fait à ses partenaires la proposition d’une grande action nationale en mars, et les organisations syndicales se réuniront le 9 février pour prendre des décisions.
Nous ne laisserons pas faire, il en va de la responsabilité de chacun.