TZR : disponibles, mobiles, souples, polyvalents, polyglottes, polymorphes, …. et en plus, à leurs frais !
Affectation en zone limitrophe – frais de déplacement
Concernant les affectations sur zone limitrophe, nous avons rappelé le décret 99-152 du 7/10/1999 et la note de service 99-152 relatives à l’exercice des fonctions de remplacements dans les établissements du second degré qui précisent que,
« En cours d’année scolaire, les intéressés peuvent être amenés à intervenir au sein d’une zone de remplacement limitrophe à leur zone d’affectation. Vous veillerez à ce que ces interventions s’exercent dans un rayon géographique compatible avec l’établissement de rattachement »
Le DRH ne voit aucun problème à l’affectation à l’année sur zone limitrophe en nous disant qu’il ne faisait pas la même exégèse que nous de ce décret. Pourtant, le rectorat est habituellement très pointilleux quand il s’agit de distinguer AFA, REP à l’année ou suppléance pour déclencher le paiement des ISSR. Par ailleurs, notre interprétation est la même que celle d’autres rectorats qui, eux, compensent ces affectations par l’attribution de frais de déplacements, voire d’ISSR.
Quand nous disons que certains TZR sont amenés à faire beaucoup de kilomètres pour se rendre dans leur établissement, la secrétaire générale ne comprend pas pourquoi le TZR ne déménage pas. C’est vrai qu’un TZR est forcément célibataire, sans enfants scolarisés, et qu’il vit dans un camping-car, il peut donc très facilement (et à peu de frais) déménager tous les ans, au gré des affectations décidées pour lui, une fois dans la zone, une autre en dehors, la suivante dans une autre encore, etc ... et tout cela sans le moindre frais de déplacement.
Nous avons en effet demandé si les frais de déplacement seront enfin payés dans notre académie (conformément au texte de juillet 2006), la rectrice nous répond alors que non car, eux, ils suivent la réglementation, ce qui n’est pas le cas des autres rectorats .... qui les paient (eh oui, d’autres les paient et reconnaissent les frais importants engagés par les TZR pour se déplacer parfois très loin de chez eux et la pénibilité de leur mission) !!!
Affectations hors discipline
De nombreux collègues sont envoyés hors discipline, enfin dans une discipline « connexe » comme dit la rectrice. Pour elle (ex-professeur de physique elle-même), aucun souci ! Prenant l’exemple des collègues de sciences physiques affectés en maths : les physiciens maîtrisent l’outil mathématique et donc peuvent l’enseigner, jusqu’à bac + 2 s’ils ont un niveau M2, CQFD. Ce serait même leur faire injure que de penser le contraire. Nous pouvons alors nous rassurer : si un jour prochain, nous n’avons plus rien à faire dans notre discipline, nous pourrons enseigner le français, après tout, nous parlons tous français … no comment ! (Tiens, je sais parler anglais, nous pourrions aussi être prof d’anglais, isn’t it ?)
Une nouvelle circulaire de la rectrice pour l’utilisation des TZR (voir en bas de l’article pour le lien vers cette circulaire) indique que lorsqu’un TZR n’atteint pas son horaire pour une suppléance, il doit faire des activités de nature pédagogique dans l’établissement d’exercice, ce qui effectivement arrange bon nombre de TZR. Cependant, nous avons pointé les difficultés des TZR affectés sur zone limitrophe très loin de chez eux : pourquoi les obliger à faire les activités de nature pédagogique en complément dans l’établissement d’exercice ? Pourquoi ne pas leur laisser le choix ? La rectrice trouve cela trop compliqué, on ne peut pas laisser le choix aux TZR (c’est bizarre, ça ne posait pas de problème avant…). La rectrice a pourtant été sensible à la situation des collègues de STI affectés en technologie collège et qui ne peuvent garder un contact avec leur discipline s’ils font tout leur service en collège, un aménagement de la circulaire pourrait être envisagé pour eux.
TZR et cas médicaux
Enfin, nous avons demandé à ce que soient prises en compte les demandes de révisions d’affectation des TZR qui ont des certificats médicaux pour des problèmes de trajet et que, pourtant, le rectorat envoie loin. Le DRH nous répond qu’il n’y a aucune obligation du rectorat pour modifier ces affectations pour cette raison. Néanmoins, il nous dit que l’académie est pilote pour les études de cas médicaux et que, lorsque c’est possible, le DPE suit les avis des médecins.
Circulaire du rectorat