Instaurée depuis le 1er septembre 2011, l’indemnité ECLAIR se décompose en une part fixe de 1156 euros annuels, et une part modulable de 2400 euros pour l’année et pour l’ensemble de l’établissement, mais elle ne concerne pas ceux qui y font un CSD. Le chef d'établissement a tout pouvoir pour répartir cette part modulable comme bon lui semble parmi les personnels d’enseignement et d’éducation. Cette prime n'est donc pas garantie d'une année à l'autre.
Elle ne peut être cumulée avec l’Indemnité de Sujétion Spéciale(ISS) ZEP ni avec la Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI) « sensible » .
L’ISS ZEP se monte à 1156 euros annuels, donc aucune augmentation de salaire en vue pour ceux qui touchent l'indemnité ÉCLAIR, sauf à être choisis par le chef d'établissement pour bénéficier d'une partie des 2400 euros (part modulable) dévolues à l’établissement.
L'ancienne NBI « sensible » correspondait à 30 points d’indice équivalant à 1667 euros annuels. Soit 44% de plus que l’indemnité ECLAIR. De surcroît, la NBI n'était pas une indemnité et était prise en compte pour le calcul de la pension de retraite.
Il a été possible pour ceux qui étaient déjà dans l'établissement l'an dernier de choisir de conserver la NBI. Il y a donc deux types de bonifications pour les enseignants d'un même établissement.
Ces arguments sont à rappeler dans les CA qui devraient bientôt avoir connaissance de la manière dont les chefs d'établissements distribuent les récompenses aux plus « méritants ». En l'absence d'information, ne pas hésiter à la demander en la faisant mettre à l'ordre du jour.