Par Christian Champiré
Le rectorat est décidé à licencier une collègue recrutée dans le cadre du dispositif des travailleurs handicapés.
Stagiarisée en 2004 - 2005 en LP pour un CAPET (!), son stage a ensuite été valablement installé en 2005 - 2006 et renouvelé en 2006 - 2007. L’IA-IPR et le DRH ont insisté pour rappeler que tout avait été fait pour adapter le poste aux besoins du handicap de notre collègue :
– absence de tuteur en 2005 - 2006, stage de 18 h
– stage renouvelé sur 18 h
– affectation 2006 - 2007 à 50 km de son domicile quand les textes disent « au plus près »
– emploi du temps sur 6 jours !
– 1re rencontre avec la médecine de prévention et la cellule handicap le ... 18 janvier 2008 (!!) dans le cadre du jury de l’EQP (examen de qualification professionnelle)
– EQP en janvier 2008 alors que la collègue n’est plus en poste depuis juin 2007 et qu’elle a reçu son arrêté de licenciement en novembre (arrêté rapporté car les procédures n’ont pas été respectées)
– affectation d’un assistant après la rentrée, sans qu’il ait reçu la moindre formation liée au handicap
Pour éviter d’avoir à payer les pénalités liées au non respect des 6 % de travailleurs handicapés, le rectorat préfère chercher les collègues recrutés par les moyens habituels et souffrant de handicap plutôt que de réellement permettre à des personnes handicapées d’être recrutées selon les modalités spécifiques aux travailleurs handicapés.