En raison de la mise en œuvre de la réforme STI2D, nous, enseignants de STI, sommes confrontés à des difficultés qui nous mettent dans une situation intenable, dénaturent notre enseignement et obèrent l’avenir de ces formations.
Dans un premier temps, nous exigeons en urgence :
1. de pouvoir enseigner notre discipline de recrutement, ce qui impose que les classes de STI2D soient confiées à des équipes d’enseignants de disciplines de recrutement différentes,
2. un redécoupage des enseignements technologiques s’appuyant sur les disciplines de recrutement des enseignants, permettant ces répartitions de service,
3. l’organisation de formations sérieuses sur les « nouveaux concepts » introduit par la réforme, dans le respect des disciplines de recrutement, des procédures d’évaluation au baccalauréat revues, avec l’abandon des grilles d’évaluation extravagantes et une diminution du poids du contrôle en cours de formation,
4. la proposition, par le CHSCT ministériel, d’un plan d’action de dimension nationale, dans le cadre de la prévention des risques professionnels – plan qui devra être présenté au CTMEN et décliné dans les académies.
Dans un second temps, nous exigeons une remise à plat de la réforme pour aboutir à la redéfinition des spécialités autour des grands champs économiques des activités de production et de maintenance, et la redéfinition des contenus à partir des disciplines technologiques universitaires et des activités technologiques de conception et de production.
C’est à ce prix que les formations technologiques industrielles pourront être une opportunité pour la réussite de plus de jeunes et qu’elles pourront s’inscrire dans le cadre d’une politique de réindustrialisation prônée par le gouvernement.
Pour signer en ligne : http://www.snes.edu/petitions/index.php?petition=31