Dans le calendrier 2013-2014, le ministère a prévu le rattrapage de la journée de pré-rentrée du 02/09... travaillée par les personnels et non par les élèves.
En ce qui concerne le temps de travail des élèves, ce sont les gouvernements successifs qui ont régulièrement revu à la baisse le temps de travail des élèves par la diminution d’horaires disciplinaires, par l’incapacité à assurer les remplacements et par les épreuves de baccalauréat à l’interne, situées parfois bien avant la fin de l’année.
Les 36 semaines de cours pour les élèves ne sont qu’un prétexte puisque cette question ne se pose jamais lors des jours fériés hors vacances scolaires.
Comment ose t-on faire croire à des personnels qui se battent depuis des années contre la réduction des horaires-élèves que le rattrapage de cette journée de septembre suffira à compenser les dégradations en cours depuis des années ?
En ce qui concerne les personnels :
– il est inacceptable de leur demander de rattraper une journée qu’ils ont travaillée et c’est une première !
– ils rappellent qu’ils sont les seuls salariés à ne pas toujours bénéficier des jours fériés lorsqu’ils sont inclus dans les vacances ;
– qu’ils n’ont bénéficié d’aucune réduction de leur temps de travail lors de la loi sur les 35 heures, bien au contraire, celui-ci s’alourdit sans répercussion sur les salaires (évalué à 42h/hebdo par le ministère) ;
– ils constatent que ce souci affiché des 36 semaines intégrales conduirait à avancer la pré-rentrée 2014 au vendredi 29 août... menace sur les vacances d’été.
Il s’agit donc d’une véritable provocation à l’égard de personnels qui sont écrasés par une charge de travail croissante et non pas d’un souci réel de protéger la formation des élèves.