La CA académique réaffirme son refus des projets gouvernementaux et continue d’exiger le retrait des réformes, celle des retraites et celle sur la décentralisation. Les reculs du gouvernement, en ce qui concerne les Copsy et les assistants sociaux, ne suffisent pas et elle réclame l’abandon des projets de transfert des personnels TOS et des négociations sur ces bases. Le mouvement qui se déroule depuis le début du mois de mai montre que la détermination des personnels, qui étaient encore des milliers à manifester le 19 dans l’académie, reste intacte malgré la fatigue et l’absence de résultats significatifs. Si le gouvernement n’a pas renoncé, il a dû faire des concessions qu’il n’envisageait pas au départ, et il a soudé la profession dans le refus de ce qui apparaît aujourd’hui comme la volonté d’imposer un recul de société - démantèlement du service public, réformes reposant sur les seuls salariés- au nom d’une conception libérale. Le recteur poursuit ses tentatives d’intimidation et de répression, notamment en ce qui concerne les prélèvements pour participation à la grève. Elle se félicite de l’attitude de la FSU qui a quitté la table ronde, et estime qu’il est impossible de reprendre ces contacts tant que des assurances n’ont pas été obtenues. Elle condamne les propos tenus par le recteur en CTPA, qui prétend rendre responsables les personnels des difficultés de la rentrée parce qu’ils refusent en CA d’établissement d’entériner les projets de recrutement d’assistants d’éducation. C’est le gouvernement qui a pris la décision de priver les établissements de la présence de centaines d’adultes, et qui a mis en place un projet rétrograde. La CA appelle les établissements à se prononcer en refus de vote ou en contre, selon les garanties offertes par le chef d’établissement, sur les conditions de recrutement, la définition des missions, le droit à poursuite d’études... Malgré toutes les précautions prises pour défendre les collègues, ce projet n’en restera pas moins rétrograde et nous en demandons toujours le retrait.
Elle estime que le mouvement n’est pas terminé, et que face à la détermination du gouvernement, il faut poursuivre la lutte avant le départ en congés, et préparer la reprise de l’action dès la rentrée.
? Elle appelle les personnels à la grève le 26 juin, et elle a déposé un préavis à cet effet. Il est important de montrer encore une fois notre détermination. Pour la lettre de Raffarin, la proposition est de rassembler les documents pour les déposer à la préfecture.
JEUDI 26 JUIN
RASSEMBLEMENT A LILLE
15h - PLACE DE LA REPUBLIQUE
– Elle souhaite l’organisation d’actions durant la période de début des vacances, et notamment le 14 juillet.
– Dès la rentrée, il faut se préparer à se saisir des problèmes de sécurité sociale. La CA estime qu’un matériel conséquent doit être distribué pour montrer les enjeux de la réforme de la sécurité sociale, tant pour l’ensemble de la population que pour les personnels.
Elle propose aux S1 d’organiser des AG dès le jour de la pré-rentrée, de diffuser des tracts en direction de l’opinion, sans exclure le recours à la grève à cette période
Elle appelle le SNES à décider de manifestations le mercredi 3 septembre après midi