Alors que l’appel à la grève a été lancé il y a moins d’une semaine, la mobilisation a été à la hauteur de l’exaspération et de l’épuisement des personnels. En effet, nos remontées font état, en moyenne, de taux de grévistes supérieurs à 50%, ce qui n’avait pas été observé depuis la grève historique du 5 décembre 2019 contre le système de retraites par points.
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En dépit du contexte Covid qui n’est pas favorable aux regroupements, des rassemblements à l’initiative du Snes et des autres syndicats de la FSU ont eu lieu à Dunkerque, Calais, Boulogne, Cambrai et Valenciennes, en prélude à la manifestation lilloise où nous avons compté 3000 personnes. Même si d’un établissement à un autre les situations sont contrastées, les vies scolaires ont largement contribué au succès du mouvement, à tel point que certains établissements ont dû fermer leurs portes.
Cette journée et sa préparation ont permis au Snes-FSU d’exprimer médiatiquement les revendications des personnels (enseignants, CPE, PsyEN et Dcio, AED et AESH), confrontés à la désorganisation sanitaire certes, mais aussi au mépris salarial et professionnel (sureffectifs, épreuves de spécialité en mars) incarnés dans la personne de JM Blanquer, unanimement détesté … et dont la crédibilité est définitivement entamée.
Dans les prochains jours, et dans la perspective de la grève interprofessionnelle du 27 janvier sur les salaires, nous encourageons les collègues à se réunir et à envisager les suites de l’action, en se saisissant notamment de la question des moyens : 89 emplois seront encore supprimés (440 au niveau national) à la rentrée 2022 dans notre académie.
Lire le communiqué de la FSU :
https://fsu.fr/communique-fsu-journee-historique-du13-janvier-2022/Après cette journée historique, la FSU exige des mesures sanitaires immédiates et l’ouverture très rapide de discussions sur les moyens et les salaires