Suppression de 20 000 postes d’enseignants et de 30 000 postes d’encadrement éducatif en quatre ans.
Plus de 5 000 non-titulaires au chômage à cette rentrée.
Refus de recruter les enseignants en nombre suffisant (déficit de 5 à 10 000 selon l’ampleur des départs à la retraite) pour assurer le maintien de l’encadrement aux rentrées 2005 et 2006.
Mouvement national et promotions (hors-classe...) profondément modifiés, avec remise en cause de l’équité entre les personnels et des principes qui assurent l’égale qualité du service public sur tout le territoire national.
Derrière les ambitions affichées par Fillon, quels moyens proposés pour les atteindre ?
La reprise du « socle commun des indispensables » proposé par Thélot : la définition d’un bagage minimal de connaissances et de compétences, introduisant dès le plus jeune âge une école à plusieurs vitesses, une école qui choisit l’adaptation et l’exclusion plutôt que la lutte opiniâtre contre l’échec scolaire.
L’inégalité scolaire aggravée par le tri social plus précoce (insistance mise sur l’apprentissage) et par les disparités croissantes entre établissements.
Contraintes budgétaires et atteintes aux statuts : exemple de la « réquisition », par les chefs d’établissement, des enseignants pour remplacer leurs collègues absents.
Fillon et Borloo, les rapports Thélot et Camdessus : des convergences au-delà des différences de tons pour accompagner la réforme de l’Etat, de ses services publics et de la Fonction publique.
Un Ministre de la Fonction publique qui casse du fonctionnaire d’Etat chaque fois qu’il le peut et ne propose qu’une revalorisation de 1 % (dont 0,5 au 1er novembre) et un ministre qui prétend priver de hors classe la majorité des collègues !
libéralisation ou démocratisation ? |
Le mot d’ordre du printemps 2003 est plus que jamais d’actualité :
Avec l’intersyndicale Education et Fonction Publique, à l’appel de tous les syndicats
Prenons nos responsabilités et refusons la résignation : poursuivons l’action !
GREVE le jeudi 20 janvier
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