Le SNES et l’Intersyndicale de Lille appellent à la grève les jours du brevet selon les modalités suivantes : appel à la grève des 2 jours de surveillance et préavis déposé sur les 2 jours de correction.
Faîtes nous remonter toutes les informations utiles : nombreux grévistes, pressions, incidents … : [email protected]
I. Situation globale.
1. La grève est un droit constitutionnel, les personnels du second degré n’ont pas à se déclarer gréviste à l’avance. J’ai donc parfaitement le droit de faire grève les jours de surveillance de brevet, comme ceux de correction. On ne peut rien me reprocher, si un chef d’établissement ou de centre s’autorisait un commentaire, ce serait une atteinte à ce droit constitutionnel, il faut nous faire remonter l’information et si possible la faire porter par écrit par plusieurs témoins.
2. Si je reçois un ordre écrit de réquisition de la part du Préfet, je me rends sur mon lieu de surveillance ou de correction. Je serai payé si je suis réquisitionné.
II. Pour les surveillances.
1. Si je suis convoqué plusieurs jours je peux faire grève les deux jours.
2. Je peux choisir l’un des deux jours. Si je ne travaille pas le lundi, il est préférable de faire grève le jeudi pour ne pas risquer d’être touché par une hypothétique volonté ministérielle d’appliquer l’arrêt Omont.
3. Je peux décider de faire grève à la dernière minute.
III. Pour les corrections.
Comme nous sommes convoqués le lundi et qu’on nous demande de rentrer les notes au plus tard le mardi à 11h :
1. Je peux faire grève les 2 jours.
2. Je peux décider de faire grève à la dernière minute, tant que je n’ai pas signé de document de prise en charge des copies ou un relevé de présence.
3. Je peux faire grève le lundi et pas le mardi. Dans ce cas, le mardi je me présente dans le centre de correction pour faire constater ma présence en demandant un document écrit.
a. Les copies ont été corrigées la veille, je vais dans mon établissement selon mon emploi du temps habituel.
b. On me demande de corriger des copies. Je demande le bordereau officiel qui m’attribue ce paquet, je prends mes copies et je les corrige. Par contre, il est INCONCEVABLE que l’institution nous demande de bâcler le travail et de rentrer les notes pour 11h. Il faut faire savoir, que les notes seront rentrées quand les copies seront corrigées.
4. Les « coordonnateurs » (un collègue) ont pour seule mission de présenter et expliquer le barème aux correcteurs. Avec les chefs de centres (chefs d’établissement ou adjoint), comme chaque année, ils auront certainement reçu l’ordre de répartir les copies « orphelines » entre les présents. Si on veut m’imposer des copies en plus le lundi ou le mardi : je demande à ce qu’un nouvel ordre de mission me soit donné indiquant le bon nombre de copies à prendre en charge sinon il y a un problème de responsabilité.
5. Les « coordonnateurs » aussi ont le droit de se mettre en grève.
Le secrétariat académique SNES-FSU