Il y a 3 ans à la même époque, les salles des profs étaient tapissées de dizaines de professions de foi et de listes de candidats : le temps des élections professionnelles était revenu. Ceux qui auraient pu ou voulu passer au travers pouvaient même être rappelés à l’ordre par des chefs d’établissement désireux d’obtenir le quorum nécessaire afin d’éviter un second tour.
Le SNES, avec près de 100 000 voix soit 50% des suffrages exprimés à lui seul, demeurait le premier syndicat du Second degré, au sein d’une FSU confortée dans sa place de première fédération de l’Éducation Nationale.
Résultats d’autant plus significatifs que le taux de participation aux élections s’élevait à 65%.
En 2011, les modalités du déroulement des élections ont radicalement changé, contre l’avis unanime des organisations syndicales :
? le scrutin est avancé de deux mois, passant de décembre à octobre ;
? la campagne électorale officielle est on ne peut plus discrète, reléguée uniquement sur le site internet du ministère ;
? surtout, le vote est désormais électronique, avec des modalités d’une complexité rarement atteinte qui risquent d’en décourager plus d’un !
Le but est clair : il s’agit de faire baisser la participation (une faible
participation profite toujours aux minoritaires et érode la légitimité de
l’ensemble des organisations en lice), et d’atteindre ainsi un syndicat et une fédération qui dérangent, car seuls en capacité de dénoncer, mobiliser, combattre et proposer !
Du 13 au 20 octobre, (ré)agissez en votant SNES et FSU :
? pour que vos élus et commissaires paritaires soient des interlocuteurs
incontournables car représentatifs de toute la profession ;
? pour que le SNES et la FSU puissent être des remparts efficaces contre les attaques incessantes à l’égard de nos missions, de nos métiers, de nos statuts ;
? pour que s’imposent les orientations que nous portons avec l’ensemble des personnels.