Quelles actions ?
– Le conseil syndical appelle les personnels actifs et les retraités à investir pleinement le débat des élections présidentielles et législatives en faisant part de nos revendications auprès des députés actuels et des candidats (un tableau synthétique des valeurs et revendications portées par le SNES et la FSU est à réaliser nationalement ; à défaut, le S3 se chargerait de cette initiative indispensable. En regard du projet du SNES et de la FSU figureront les réponses des organisations politiques portées à la connaissance de nos collègues afin de les informer des politiques proposées par les uns et les autres sur l’Éducation, les Services Publics, les retraites, la Protection sociale..... : notre syndicat et notre fédération doivent en effet prendre leurs responsabilités en interrogeant les candidats et les partis politiques sur leurs intentions, mais aussi sur le bilan de réformes que nous contestons (suppression de la carte scolaire, diminution de l’offre de formation ...). Il paraît utile de chiffrer notre projet afin de montrer qu’il est possible, réaliste et de faible coût comparé au gouffre que peuvent représenter les niches fiscales).
– La grève du 27 septembre a été une réussite ; son ampleur appelait une suite rapide que les rencontres intersyndicales n’ont pas permis de concrétiser. La détermination du SNES et de la FSU n’ont pas été à la hauteur des attentes et des enjeux, et la campagne des élections professionnelles ne peut le justifier à elle seule.
Dans un premier temps, Le conseil syndical appelle à poursuivre le refus de tout ce qui n’est pas compris dans nos obligations réglementaires de service et à inciter les parents à soutenir notre mouvement.
Dans un deuxième temps, le conseil syndical appelle au succès du rassemblement du mercredi 16 novembre à 15 h initié par le SNES-FSU sur le thème du refus de l’imposition d’un temps de travail gratuit et de l’alourdissement de la charge de travail. Une assemblée générale se tiendra à l’issue du rassemblement pour mettre en débat les suites : si le SNES n’appelait pas nationalement à une grève contre la dégradation des conditions de travail, la question d’une grève académique serait posée aux représentants des établissements.
Il mandate à cet effet ses représentants à la CAN du SNES pour qu’une action d’ampleur ait lieu le plus rapidement possible, dans le cadre d’un calendrier construit sur la durée et sans en rabattre sur nos revendications : si les suppressions de postes doivent figurer dans la plate-forme revendicative, il ne faut pas la limiter à cela, comme la recherche de l’unité syndicale a pu nous y conduire trop souvent. Notre refus de la réforme de la voie technologique, de la réforme des lycées, du livret de compétences et du socle commun, avec le soutien majoritaire de la profession, doivent être mis en avant, de même que notre défense de nos statuts.
Les discussions dans les établissements de l’académie font état d’une volonté de fédérer les actions locales ; c’est bien pour cela que nous revendiquons un plan d’action ambitieux. L’expérience de 2007 doit nous convaincre de l’efficacité des grèves, y compris en période de campagne électorale.
Sur le plan interpro , le SNES et la FSU doivent prendre toute leur place dans la construction d’une action large et dans la durée contre les plans de rigueur qui se succèdent et dont l’un des objectifs est de porter gravement atteinte au statut et aux salaires des agents des services publics, sans hésiter à dénoncer fortement l’attitude permanente de la CES au niveau européen, de la CFDT et de l’UNSA au niveau national, qui accompagnent ou même précèdent les contre réformes en cours.
– Le conseil syndical soutient la grève académique des COPSYS du 22 novembre, en lutte contre la politique de fermetures de CIO dans la région et de destruction du service public d’orientation.
– Le conseil syndical alerte enfin les personnels sur la question des fonds sociaux dont la réduction dramatique va conduire à remettre en cause la démocratisation scolaire, voire provoquer le décrochage scolaire de nos élèves défavorisés et pour lesquels ces aides sont indispensables à la poursuite d’études. Des actions communes doivent être menées avec les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes.
Unanimité des 35 participants