Par un courrier en date du 6 septembre, le recteur s’est adressé aux chef d’établissement afin de les inviter à proposer des enseignements facultatifs prévus par le texte qui « assouplit » la réforme du collège (à consulter ICI), en vue de modifier « l’offre de formation linguistique » à la rentrée 2018.
Nous vous engageons à solliciter votre chef d’établissement pour connaître ses intentions sur l’évolution des options qu’il/elle proposera dans le cadre de la DGH 2018 à répartir en janvier/février, et sa réponse attendue au plus tard le 6 octobre :
– Ouverture-réouverture éventuelle d’une bilangues en Sixième (la clause de continuité avec le CM2 a été supprimée).
– ouverture-réouverture d’un enseignement de Langues et Cultures Européennes dans l’une des LV ou Langues régionales enseignées dans l’établissement (pas plus de 2H, c’est l’ancienne « euro », mais possible dorénavant dès la 5e).
– ouverture possible d’une forme de DNL en LV ou LR (pas plus de la moitié de l’horaire de l’enseignement concerné).
– Rétablissement partiel de l’horaire de LCA avec 1 heure maxi en Cinquième, 3 heures en Quatrième et en Troisième. La clause liant LCA et EPI a été supprimée.
L’ANALYSE DU SNES-FSU ACADEMIQUE
– L’ouverture d’options doivent être intégrée à la carte académique des langues, et non reposer sur la seule volonté du chef d’établissement. C’est le CA qui sera décisionnaire de la répartition de la DGH en janvier février.
– Nous attendons que le rectorat attribue des moyens spécifiques pour les ouvertures/réouvertures, afin que les collègues ne soient pas placés en situation de concurrence : nous rejetons une autonomie de moyens qui favorise le chantage au poste. Sans ces moyens, les collèges publics continueront à pâtir de la concurrence avec l’enseignement privé.
– Nous accueillons favorablement un assouplissement qui permet de rétablir les options fermées par la réforme du collège, mais nous dénonçons les volumes horaires à géométrie variable et qui ne permettront pas de retrouver, par exemple, les bilangues d’avant la réforme, l’horaire étant plafonné à 2H (au lieu de 3 avant 2016).