Faisant suite à la décision annoncée en avril dernier par Mme Le Recteur, lors de la Commission Académique Langues Vivantes, de développer fortement les « stages intensifs » pendant les vacances scolaires, les chefs d’établissement ont d’ores et déjà commencé à chercher de potentiels "intervenants" parmi les collègues pour les vacances de Toussaint.
Le SNES appelle à ne pas s’engager dans ces dispositifs – financés par les suppressions de postes – et destinés à masquer d’une part tous les manques dont pâtit l’enseignement des langues vivantes : effectifs pléthoriques, horaires insuffisants , contenus appauvris… et d’autre part une vraie attaque contre nos statuts et la définition de nos services. Les dernières annonces concernant les « rythmes scolaires » ou le « statut privilégié » des enseignants et les attaques contre les Obligations Réglementaires de Service en constituent la prolongation.
Quant aux élèves, leur temps de vacances doit leur être préservé, d’autant que faute de bourses suffisantes, de plus en plus d’entre eux se voient contraints de travailler.
De plus, les transports scolaires ne fonctionnant pas pendant les vacances, les élèves éloignés du lieu de stage sont exclus du dispositif.
A noter que selon le rectorat lui-même, seuls 151 élèves avaient suivi un stage de ce type en 2009/2010…
Enfin, la nouvelle réglementation en vigueur depuis l’an dernier, obligeant notamment à une évaluation de type relevé de compétences en fin de stage, est à elle seule un argument suffisant pour démontrer le non-sens de ce dispositif.
Pétition à signer et à faire signer