Le Conseil Syndical organisé par le SNES le mercredi 5 juin et qui a réuni près de 50 collègues de plus de trente lycées de l’académie a décidé d’un certain nombre d’actions pour continuer à alerter sur le déroulement calamiteux des épreuves de langues vivantes de la réforme Chatel.
– Déclaration dans les conseils de 1re et terminale qui n’ont pas encore eu lieu Texte proposé ci dessous à moduler selon ce qui s’est passé dans votre lycée.
– Questions diverses + motions pour les derniers CA.
– Prises de parole dans les réunions d’harmonisation
– Lettre aux IPR-IA (site et syndiqués)
– Conseil syndical fin septembre.
– Stage dans le courant de l’année prochaine
Les professeurs de langues vivantes du lycée …. ainsi que l’ensemble des équipes pédagogiques tiennent à exprimer dans ce conseil de classe, aux représentants des parents, des élèves et de l’administration leur vive inquiétude sur l’avenir du baccalauréat comme examen national, final, anonyme et premier grade universitaire. En effet, les nouvelles épreuves orales de langues, imposées par la réforme Chatel, ont tout d’abord montré dans l’ensemble des lycées de l’académie comme au niveau national de graves dysfonctionnements : problèmes de matériel, conditions de passation des épreuves non respectueuses des élèves, pas d’anonymat des copies, pas de papier bac, pas d’harmonisation, pas toujours de vérification de l’identité des élèves, désorganisation totale du mois de mai suite aux oraux (cours hachés pour les élèves, suppression massive de cours car les professeurs sont les examinateurs…), conditions matérielles de passation souvent indigentes (pas d’espace banalisé par exemple dans les établissements…), des grilles d’évaluations inadaptées et une pratique aléatoire de l’arrondi….Tout cela a pour conséquence une inégalité de traitement des candidats face à l’examen et une décrédibilisation des épreuves.et du bac. Nous demandons, comme la grande majorité des personnels, des épreuves finales nationales et la fin de ea bac maison, dont les élèves seront les premières victimes.