L’arrivée de Pap Ndiaye au ministère aurait pu être l’occasion de mettre fin à un processus qui relève d’une logique néomanagériale désormais bien connue : faire accepter aux personnels l’idée qu’ils seraient responsables des résultats des élèves (« culture de l’évaluation »), et qu’ils devraient rendre des comptes à la hiérarchie locale (pilotage managérial) et même aux usagers (« transparence »).
Une démarche qui vise à reconfigurer le service public d’éducation pour le faire entrer, in fine, dans une logique de marché : classement, concurrence, et conditionnement des moyens selon la « performance »
Péniblement lancée à la rentrée 2020 par JM Blanquer, sous l’égide du Conseil de l’Evaluation de l’Ecole, l’autoévaluation est un processus qui veut conduire à la réécriture du projet d’établissement et à l’approbation du contrat d’objectifs.
Dans l’académie de Lille, 115 établissements sont concernés pour l’année 2022-23, en 2 vagues (septembre-décembre, novembre-février).
L’action et les analyse du Snes-FSU ont déjà permis de neutraliser l’autoévaluation dans de nombreux collèges et lycées.
Pour vous aider la section académique :
– anime des heures syndicales (nous contacter par mail en proposant plusieurs créneaux)
– traite de l’évaluation dans les stages ouvert à toutes et tous, adhérent.e.s ou non. Notamment au 1er trimestre : « Agir syndicalement au sein d’un établissement » (14 octobre), et dans les stages de proximité organisés aux 4 coins de l’académie (les 17/10 ou 15/11).