La fiche d’affectation à renvoyer au SNES national

afin d’être informé au plus vite à l’issue des commissions de fin juillet de l’académie obtenue (le changement dans le barème risque d’amener encore plus qu’avant les lauréats de concours à quitter l’académie de préparation de concours)

L’affectation dans l’académie de Lille

Saisie des voeux ici entre le 4 et le 10 août.

Une permanence téléphonique SNES sera mise en place du 2 au 13 août de 10 h à 11 h 30 au 06.42.40.06.63

Quelques semaines après le résultat des concours, les lauréats sont affectés dans une académie (au plus tard le 1er août). Le rectorat de Lille va généreusement ouvrir un serveur pour saisir des vœux entre le 4 et le 10 août (6 voeux établissements, puis 14 zones recouvrant toute l’académie à ordonner).

Vous n’avez pas eu la possibilité de vous connecter pendant ce très court laps de temps ? Tant pis pour vous, le rectorat de Lille considérera que c’est de votre faute et que si vous ne vous intéressez pas à votre situation, il n’y a pas de raison qu’il fasse un effort pour vous !

Le barème sera le même que celui du ministère (1/ place au concours, 2/ situation familiale au 1/9/2010 à justifier sous peine de sanction, 3/ activités d’enseignement comme non titulaire à temps plein sur l’année 2009 2010 ou à mi temps sur les 2 dernières années),

Le résultat est promis pour le 21 août, il ne restera plus à espérer que les établissements de stage soient ouverts pour donner niveaux, manuels et premières informations indispensables à la survie. Les organisations syndicales sont soigneusement tenues à l’écart de ces opérations, on ne sait jamais : elles pourraient faire bénéficier les stagiaires de leurs conseils avisés et d’une expérience que ne possède pas le rectorat, puisque ce sera la première fois qu’il aura en charge l’affectation des stagiaires.

Le déroulement de l’année de stage

216 h de formation sont prévues, le découpage est laissé à l’initiative des académies. A Lille, il est prévu :

 12 h : les stagiaires sont invités à des journées d’accueil académique les 30 et 31 août par le recteur, les corps d’inspection et les formateurs (invités car les stagiaires ne le seront officiellement qu’à compter du 1er septembre, tout ce qui sera fait avant le sera à leurs frais). A noter que si les tuteurs vont recevoir une rémunération pour leur mission, rien n’est prévu pour les stagiaires, ni pour les TZR qui n’ont aucune obligation à se rendre dans les établissements avant le 1er septembre.

 45 h (du 2 septembre au 9 octobre) : « compagnonnage » ou accompagnement individualisé au sein de l’établissement scolaire réalisé « dans la mesure du possible » (!) par un conseiller pédagogique enseignant de l’établissement ou d’un établissement proche (nous cherchons toujours où pourront être le tuteur du stagiaires d’arts plastiques de Solre le Château, les tuteurs d’allemand, de SVT, de physique chimie, d’espagnol, d’arts plastiques, d’éducation musicale, de SES ... des stagiaires temps plein qui seront les seuls enseignants de leur discipline dans leur collège ou même lycée). « Cet accompagnement a pour mission première d’apporter soutien et aide à la résolution de problèmes professionnels rencontrés » (où est la formation dans tout cela (faire une progression sur l’année, une séquence, une évaluation ???) ? Il s’agit bien de jeter les stagiaires en situation et de résoudre simplement et au cas par cas les problèmes de gestion de classe qu’ils rencontreront inéluctablement !). « L’établissement scolaire est ici un lieu de formation à part entière, en particulier sur la connaissance du système éducatif, l’EPLE et ses partenaires. » Un tuteur à temps plein s’occupant d’un stagiaire lui même à temps plein .... Et l’on ose parler de temps de formation à part entière ???

 36 h : un accompagnement collectif sous forme de groupes d’analyses de pratiques réalisées au niveau des districts et/ou bassins sous la forme de réunions régulières (« régulières » pour le rectorat, c’est 6 mercredis sur l’année, dont 2 en mai-juin ...). Ces formations « filées » auront lieu en plus des cours de la semaine.

 108 h : Des périodes de stages massés pendant les quelles le stagiaire quittera son établissement et qui interviendront du 11 au 15 octobre, puis du 14 mars au 2 avril (pour permettre à des étudiants admissibles de faire un stage 108 h pendant lequel ils remplaceront les stagiaires, ce stage étant considérée comme … une formation !!!!)

 15 h : laissées à l’initiative de l’établissement ou du stagiaire

Pour accompagner le dispositif, une plateforme de formation est mise à disposition pour un suivi à distance et l’échange de ressources de formation. La solution à tout : Internet

Textes officiels à connaître :

Bulletin officiel n° 13 du 1er avril 2010

2.2.1 « Dans le second degré, il ne sera pas possible de la compléter par des heures supplémentaires à seule fin d’aligner temps de service et répartition des heures de cours.
(...) Vous éviterez, autant que faire se peut, les établissements les plus difficiles, notamment ceux situés en RAR, et ceux qui sont les plus isolés et éloignés des lieux de formation.
Dans toute la mesure du possible, l’emploi du temps du professeur stagiaire devra correspondre à 2 niveaux maximum d’enseignement afin de limiter le nombre de préparations de cours. L’emploi du temps pourra toutefois correspondre à plus de 2 niveaux dans le cas des disciplines à quotité horaire réduite (arts, musique, etc.) ou quand la taille de l’établissement conduirait à confier au stagiaire toutes les classes d’un même niveau de l’établissement. »

Circulaire académique

Le point sur une pseudo réforme

qui a pour seul objectif de supprimer des postes et va conduire à une catastrophe tant du point de vue des personnels que des étudiants et des élèves : affectation à temps plein et formation théorique renvoyée à février mars ; BO sur les programmes de concours et sur l’inscription encore non publiés (alors que les concours auront lieu en novembre et que les étudiants devront s’inscrire d’ici le 18 juin !) ; textes sur les modalités de la validation ou de la rémunération des tuteurs non communiqués ; blocage de centaines de postes empêchant la mobilité choisie de titulaires et ne prenant pas en compte les objectifs que le rectorat s’était lui même fixés (proximité des centres de formation, établissements difficiles évités ....)