La situation en cette fin d’année est confuse à plus d’un titre.
– Côté ministère, le flou persiste à la fois sur la loi (maintenue selon le ministre) et sur les décrets (suspendus avec des informations très diverses sur leur mise en œuvre, voir le site du SNES)
– Côté organisations syndicales, où certains ne contestent plus l’application de la loi et les décrets proposés (Syndicat des chefs d’établissement, UNSA..) et d’autres limitent leurs critiques aux conditions de la rentrée (par exemple le SGEN qui ne parle plus que des heures supplémentaires.)
Dans ces conditions l’unité syndicale au niveau académique est très difficile à réaliser. Après la grève du 7 décembre 2004 à l’initiative du SNES et soutenue par la CGT, il a été possible de la construire et de la maintenir jusqu’en mai, à l’exception de FO qui le plus souvent n’est pas venue aux réunions, mais avec la FCPE.
Début juin, comme nous l’avions expliqué, nous avions envisagé un rassemblement unitaire le mercredi 15 juin (régional ou éclaté dans plusieurs villes de l’académie) pour demander l’abrogation de la loi Fillon et un collectif budgétaire pour la rentrée. Devant le souhait des autres organisations, nous avons, pour préserver l’unité, accepté une intersyndicale le 10 juin et repris nos propositions en reportant la date du rassemblement au 22. La CGT a alors annoncé l’action nationale de grève interprofessionnelle du 21 à laquelle il était difficile d’appeler, en raison des modalités (la grève paraissant inadaptée à notre calendrier scolaire) et de la difficulté à faire apparaître nos revendications spécifiques à l’Education Nationale. (La FSU s’était associée aux précédentes journées interpro., comme le 5 février et le 10 mars, mais le calendrier de juin ne permettait pas de multiplier les rassemblements).
Lors de l’intersyndicale (FSU, FO, SDEN CGT, UNSA, SGEN CFDT, SUD et CNT) l’accord s’est fait sur une adresse au premier ministre pour demander « l’abrogation de la loi Fillon et la mise en place d’un collectif budgétaire permettant de rétablir les postes supprimés....l’amnistie pour les lycéens condamnés et l’arrêt des poursuites pour ceux qui en sont victimes. »
Malgré cet accord, les différentes organisations ont retiré leur sigle de l’appel, pour des raisons fort diverses (voir messages). Chacun appréciera, mais la FSU maintient l’action, d’autant plus indispensable que le ministère poursuit dans sa volonté de mettre en œuvre la loi, au-delà des propos tenus par le nouveau ministre.
La FSU ne renonce ni à l’unité (notre proposition d’action dès la rentrée a été retenue et sera discutée lors de l’intersyndicale le 29 août) ni à l’action : l’adresse au Président de la République ( dispensée d’affranchissement) sera diffusée :
– à Lille le Mercredi 22 juin place de la gare à partir de 17 h.
– à Arras le Mercred 22 juin place de la gare à partir de 17h.
– dans le courrier aux participants au mouvement intra
– à tous les syndiqués par mel ou courrier.
Nous faisons la proposition d’un envoi de l’adresse au Président de la République avant le 10 juillet, ce qui permet à chacun une diffusion plus large auprès des collègues, relations......